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Dans un projet de décret qui liste l’ensemble des autorisations spéciales d’absence (ASA) liées à la parentalité et aux événements familiaux, une régression sociale de taille s’est cachée au milieu de quelques avancées légitimes liées à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la Fonction publique.
La Fonction publique prévoit en effet que les autorisations spéciales d’absence en cas de garde d’enfant malade ou d’impossibilité d’accueil par la structure habituelle (fermeture imprévue de la crèche, de l’école…), jusqu’aux 16 ans de l’enfant ou en situation de handicap, soient réduites à 3 jours par an par agent·e, et 5 jours pour 3 enfants ou enfant de moins d’un an !
Pour rappel, actuellement, 6 à 12 jours d’autorisations spéciales d’absence sont accordées à chaque agent·e. 12 jours si l’agent·e élève seul·e son ou ses enfant·s, si l’autre parent ne bénéficie pas de tels droits, ou encore si l’autre parent est en recherche d’emploi. Pour un couple d’agent·es, chacun·e peut bénéficier de 6 jours et le total de 12 jours peut être réparti à leur convenance.
La CGTR , auprès des personnels, revendique des droits nouveaux et refuse en bloc cette régression sociale !
Article publié le 3 juillet 2020.