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La Ministre de la fonction publique, Annick GIRARDIN, était en visite officielle à La Réunion les 7 et 8 novembre.
Elle venait, parait-il, "sous le signe du dialogue". A ce titre elle a invité les organisations syndicales à un échange le lundi 7 novembre à 16h15 à la préfecture.
L’intention pouvait être louable, mais c’est trop tard.
Pendant tout le quinquennat qui s’achève, le gouvernement qu’elle représente a multiplié les attaques contre les salariés à travers des régressions sociales comme l’ANI, la loi Macron, la loi Rebsamen, la loi El-Khomri..
Il a aussi multiplié les cadeaux au patronat, par dizaines de milliards d’argent public et en pure perte (CICE, ..).
Dans la fonction publique, ce gouvernement a maintenu jusqu’en 2016 le gel des salaires imposé par la droite dès 2010. Il a aussi maintenu la politique de suppression d’emplois dans les administrations d’Etat jugées "non prioritaires", contribuant ainsi à dégrader considérablement le Service public offert aux usagers et les conditions de travail des personnels.
Il a imposé la réforme des Parcours professionnels, carrières et rémunération (PPCR), véritable remise en cause des statuts des 3 fonctions publiques rejetée par les syndicats majoritaires dans les 3 versants de la fonction publique. Il s’est enfermé dans une logique de déni de démocratie, confirmée par la suite par l’adoption de la loi Travail à grands coups de 49.3.
La CGTR-Fonction publique de l’État n’a pas participé le 7 novembre 2016 à ce simulacre de dialogue social, proposé par un gouvernement aux abois qui tente désespérément de renouer des liens avec le mouvement social qu’il a ignoré, méprisé, voire vilipendé pendant 5 ans.
C’est vraiment trop tard.
Article publié le 9 novembre 2016.