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TRAVAILLONS MIEUX : APPLIQUONS LA RÈGLEMENTATION, TOUTE LA RÉGLEMENTATION
Sur le thème du « TRAVAILLONS MIEUX : APPLIQUONS LA REGLEMENTATION, TOUTE LA REGLEMENTATION », la CGTR Finances Publiques est allée , comme prévu, à la rencontre des collègues du SIE sur tous les sites et selon le calendrier prévu (cf mail du 17/05/2019).
Le but de ces visites de service était de recueillir la réflexion des agents sur des modes d’action alternatifs que nous pourrions construire ensemble demain. Nous devons en effet nous interroger sur les moyens et les leviers spécifiques à mettre en œuvre dans chaque service en réponse à la dégradation de nos conditions de travail.
Tout d’abord nous tenons à remercier les agents de leur forte participation et de leur implication dans les débats.
Le premier enseignement que l’on peut en retirer c’est la nécessité d’avoir de fortes solidarités pour mener ce type d’action tant la pression est forte dans les services.
Nous avons également constaté que les disparités en termes de taille, d’organisation et de rapport à la hiérarchie dans ces structures compliquent notre capacité à agir collectivement.
Néanmoins, la qualité des débats montre qu’il y a une prise de conscience sur la nécessité de mettre en œuvre, solidairement, toutes les formes de résistance à la pression grandissante dans notre administration.
Car les réformes qui s’appliqueront au 1er janvier 2020, sont sans précédent et elles vont bouleverser nos conditions de travail.
Avec le RIFSEEP, la précarisation, les restructurations et les 30 000 suppressions d’emploi annoncée, la majorité d’entre nous subira soit une baisse de sa rémunération, soit le déplacement de son lieu de travail. Mais, pour tous, une augmentation importante de sa charge de travail.
Nous avons là tous les ingrédients du syndrome France Télécom !
Alors, il faut faire feu de tout bois. Toutes les initiatives, toutes les idées qui concourent à nous défendre contre la souffrance au travail sont bonnes à prendre et doivent être partagées. Nous avons le devoir, chacun à son niveau, de tout faire pour que ce syndrome ne se propage pas demain sur nos lieux de travail.
Aucun agent ne devra se retrouver isolé et sans défense face au rouleau compresseur des réformes.
Les modes de protestations sont, certes, difficiles à mettre en œuvre mais restent possible. Dans notre tract diffusé le 13/05/2019, nous en avons décliné des exemples.
Nous allons continuer ces rencontres avec les autres services, dans les semaines qui viennent, dans le même but de sensibiliser les collègues sur les menaces fortes et les modes d’action à mettre en place pour se défendre.
Article publié le 27 mai 2019.