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Soutien aux grévistes de la clinique de la Paix à Saint-Benoît

La CGTR-Finances publiques apporte son total soutien aux personnels de la clinique de la Paix à Saint-Benoît, en grève pour obtenir satisfaction sur leurs légitimes revendications face à un patronat refusant tout dialogue.

Ce lundi 26 décembre, la grève est entrée dans sa troisième semaine avec plus de 50% de grévistes dans cette clinique qui compte 50 salariés.

La direction de Clinifutur (le groupe dont dépend cette clinique, qui en possède 5 sur l’Ile et d’autres ailleurs) joue la montre et le pourrissement du mouvement. C’est sans compter sur la détermination des grévistes, très majoritairement des femmes, qui en ont assez de travailler "po la po patate" et en sous-effectif.

Le directeur de la clinique de la paix accompagné du DRH de Clinifutur est venu lire une déclaration de Michel DELEFLIE, PDG du groupe, aux grévistes le vendredi 23 décembre disant "partager vos préoccupations devant la vie qui ne cesse d’augmenter" (quel cynisme de la part d’un monsieur qui gagne combien de fois plus que ses salariés par mois), mais leur demandant instamment de "reprendre immédiatement le travail sans conditions préalables" après 12 jours de grève ! et accusant la CGTR (syndicat choisi par la majorité des salariés car constamment à leurs cotés) d’avoir "déclenché une grève brutale, sans concertation, en remettant en cause les accords de 2015".

La CGTR n’a pas déclenché brutalement la grève.

C’est la direction qui, en faisant passer en "missouk" la suppression de l’indemnisation des jours fériés lors des négociations sur les horaires de travail a provoqué la colère des travailleurs ;
C’est la direction qui en maintenant les salaires à un niveau extrêmement bas (aux alentours du SMIC, après 20 ans d’ancienneté pour certaines) ne permet pas à ses salariés de vivre décemment ;
C’est la direction qui impose le sous-effectif dans les services, épuisant ainsi le personnel soignant ;
C’est la Direction qui a refusé de négocier sur tous ces points et qui n’a offert d’autre alternative au personnel de la clinique de la Paix de se mettre en grève pour se faire entendre.

Ce sont les salariées de la clinique qui ont voulu la grève pour obtenir une amélioration de leurs salaires et de leurs conditions de travail, après avoir déposé un préavis pendant lequel le patron n’a pas daigné répondre et ouvrir les négociations.

Ces mères de familles en lutte méritent notre respect et notre soutien après 14 jours de grève.

La CGTR a mis en place une collecte pour les aider financièrement et contribuer à la réussite de cette grève. Les dons peuvent être déposés soit directement sur le piquet de grève à Saint-Benoît, soit en répondant à ce mail pour avoir les infos nécessaires.

Avec la CGTR, prouvons que la solidarité n’est pas un vain mot.

Article publié le 30 décembre 2016.

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