vous êtes ici : accueil > ACTUALITE

Vos outils
  • Diminuer la taille du texte
  • Agmenter la taille du texte
  • Envoyer le lien à un ami
  • Imprimer le texte

enfin une bonne nouvelle

Depuis des semaines les salariés, les jeunes, les chômeurs se mobilisent contre la réforme du code du travail qui va, si elle est adoptée, remettre en cause les droits et garanties des travailleurs conquis de hautes luttes depuis plus d’un siècle .

Nous n’avons pas l’habitude à la CGTR de vous annoncer des bonnes nouvelles, mais une information tombée la semaine dernière nous rempli de joie : on a eu peur pour lui mais Carlos GHOSN, PDG de Renault-Nissan, ne va pas sombrer dans la pauvreté et la misère ; malgré le vote négatif de l’assemblée générale des actionnaires (mais de quoi y se mèlent ceux là !), le conseil d’administration de Renault a confirmé la rémunération de Carlos, à savoir 7,2 millions d’euros pour l’année. A cela s’ajoutent les 8 millions d’euros payés par Nissan, soit plus de 15 millions d’euros pour rétribuer le dur labeur de Monsieur Ghosn.

OUF, le camarade Carlos va pouvoir survivre !

A titre de comparaison, cette rémunération certainement "bien méritée" représente :

 345 fois le salaire indiciaire brut annuel d’un inspecteur principal de la DGFiP dernier échelon ;
 409 fois le salaire indiciaire brut annuel d’un inspecteur de la DGFiP dernier échelon ;
 480 fois le salaire indiciaire brut annuel d’un contrôleur principal de la DGFiP dernier échelon ;
 584 fois le salaire indiciaire brut annuel d’un agent administratif principal 1ere classe de la DGFiP dernier échelon ;

ET

 852 fois le revenu brut annuel d’un SMICARD ! (très nombreux dans ses entreprises).

C’est tout simplement INDECENT ! Selon Fabien Gâche, représentant CGT Renault « Ceux qui expliquent aux autres qu’il faut qu’ils se serrent la ceinture ne manquent pas de s’attribuer des salaires extravagants et qui coûtent de plus en plus cher à l’entreprise ».

Continuons et amplifions notre combat et notre mobilisation contre la loi travail et contre toutes les régressions sociales.
Ne laissons pas à nos enfants une société pourrie, livrée au patronat, avec pour seules perspectives la précarité, les bas salaires et le chômage !

Article publié le 2 mai 2016.


Politique de confidentialité. Site réalisé en interne et propulsé par SPIP.